Les rêves et les extraterrestres
Posté par etaliens le 31 octobre 2014
Des ondes extraterrestres charpentent-elles nos rêves ?
Le récit de jùn mǎ (俊 马)*
Dans les représentations généralement admises, le rêve se formule comme l’accomplissement inconscient d’un désir refoulé.
Il se compose d’une succession d’images, fragmentées, plutôt sans cohérence.
Pour certains, il révèle une part fantasmatique de nous mêmes.
Approche des caractéristiques techniques des rêves
Pour la prochaine réunion, le professeur Zhang He, Président du club d’astronomie de Tianjin, a souhaité que le sujet soit abordé.
Dans notre recherche d’une vie extraterrestre, nous devons écarter aucune piste même les plus saugrenues. Le rêve est une matière brute jamais exploitée par les astrophysiciens. Peut être suis le premier à initier ce débat ? Dans ce cas, je n’en suis pas fier. Cela pourrait signifier que je manque de prudence. Pourtant, je me lance. Je vous pose cette question de but en blanc. « Se jouant souvent des lois physiques connues, les rêves n’auraient-ils pas partie liée avec des ondes venues d’ailleurs ? Des extraterrestres ne se répandraient-ils pas dans nos pensées nocturnes ?
Mlle Lele Liu prend alos la parole pour rappeler la valeur d’un rêve.
Un scénario alambiqué
Généralement, le scenario d’un rêve s’apparente à une histoire échevelée, plutôt hachée, souvent irréductible à toute logique.
Le plus souvent, il s’organise autour d’un engrenage d’évènements enchevêtrés les uns aux autres, certains se déroulant en une fraction de seconde, d’autres de plus longue durée. Les scènes d’action se suivent comme elles se superposent. Elles proposent rarement un plan unique – un lieu ou un paysage – mais plutôt des champs de vue limités. Parfois se concentrent-elles sur un angle d’un espace insaisissable, dans un espace ouvert ou dans une pièce confinée. De surcroît, les rêves évoluent rarement à un endroit fixe. Nous sommes plutôt inlassablement en mouvement, l’environnement s’effilochant au rythme des secondes passées.
Pour Anxmandae de Leira, le rêve se comprend comme un « fameux désordre ».
Cependant, dans les entrelacs, des caractéristiques techniques se distinguent : (1) Apesanteur ; (2) la vitesse ; (3) l’énergie.
Merveileuse apesanteur
Me voilà, flottant dans les airs. Nulle crainte, je me sens bien. Je remonte à la verticale des pics enneigés. Je survole des massifs montagneux, déjà la mer, bientôt dans les confinements d’une seule chambre. Je suis à la fois solidement sur Terre mais toujours dans les airs.
Parmi les sept merveilles des rêves, la plus sublime, c’est l’absence de pesanteur.
Quel homme n’a jamais souhaité se libérer de la force gravitationnelle qui le maintient sur Terre ? Pour beaucoup, celle-ci n’est pas généreuse. Lieu de désespoir, de frustration, lieu d’une mort inévitable.
La survoler, c’est comme nier sa prééminence, un monde fini.
Dans mes épisodes nocturnes, je suis souvent sujet à des escapades célestes.
Selon mes calculs, je ne m’aventure jamais très haut : 10 à 50 mètres tout au plus.
Normalement, selon une Loi physique connue, l’accélération due à la gravité demeure très limitée, même à une altitude élevée. A 50 Km de distance de la Terre, celle-ci n’est que de 1,5 %, A 100 Km, 3 %.
Dès lors en volant à 50 mètres, je devrais m’effondrer dans l’instant. Pourtant, je me maintiens dans les airs.
Interprétation.
Ecartées les lois de physique connues, s’impose une autre piste. Nous précédant de millions d’années, voire plus, des extraterrestres auraient-ils déjoué la constante de gravitation. L’attraction des corps massifs entre eux, sous l’effet de leur masse serait-elle une variable parmi d’autres ? D’autres interactions fondamentales joueraient-elles favorablement ?
Une question surgit. L’intensité du champ gravitationnel peut-elle seulement disparaitre ? C’est le cas à l’approche des trous noirs. Pour ces objets, tout en surface, le champ gravitationnel est infini. Piégeant tout rayonnement possible, les trous noirs seraient-ils à l’image de nos cerveaux. Secret et indéfinissable, dans l’apesanteur.
Des vitesses hors du commun
Voilà qu’en l’espace de quelques secondes, je traverse à toute volée un horizon sans fin. Soudain, je tombe en piqué vers un autre horizon sans fin. Ou le même. Puis je reprends la route du ciel, dessinant d’incessantes acrobaties, le tout en quelques secondes. Je suis mon ombre, je la devance.
Comme cet exemple en témoigne, nos mouvements dans les pensées nocturnes sont marquées par des vitesses insaisissables.
Autant le fait de se prendre pour Icare trouve des explications, autant la démesure de celles-ci suggère l’étonnement.
En physique, la vitesse est une grandeur qui mesure le rapport d’une évolution au temps. Si l’on rapporte la distance parcourue au temps de parcours, la vitesse du temps de parcours pourrait nous être dans l’absolu connu.
Seulement voilà, dans ce cas, la matière brute, ce sont des rêves. L’embrouillamini des situations augmenté par notre faible capacité de mémorisation ne facilite pas la tâche de mesurer des distances.
Cependant, le long d’une année, je me suis imposé ce travail.
Ecartés les cas très majoritaires où je me trouvais pris dans les vertiges d’un oubli abyssal, j’ai tout de même répertorié six cas.
La méthode est simple.
Toute juste réveillé, dans une précipitation absolue, j’établis une équation. Il faut agir vite car pour toute minute passée, le souvenir de mon rêve s’effondre.
La distance parcourue.
Le temps de parcours.
Selon ces expériences, j’évolue à une vitesse insensée. Par exemple, en une fraction de seconde, je transperce une horde nuageuse.
A ma connaissance, aucun engin spatial connu n’est capable de reproduire de telle vitesse.
A cela s’ajoute, les cascades aériennes, la multiplication des plans séquences. La vitesse s’en trouve démultipliée.
Interprétation
Certains croient reconnaître dans ces accès de vitesse une volonté de surpassement, le cri d’une ambition jamais consolée.
D’autres une fuite en avant loin de pâles réalités.
Plutôt que ces explications, la piste mérite Ovni attention.
Toutes les observations réalisées par des témoins fiables – pilotes de ligne ou de chasse – décrivent des engins avec des capacités de déplacements hors du commun.
De surcroît, ces derniers se déplacent silencieusement. Pareillement, dans mes rêves, le son de mes mouvements comme celui des autres semble étouffé, absent.
Les ufologues ne s’y trompent pas.
L’enjeu de la vitesse constitue le point essentiel de la recherche sur les ovnis. Des physiciens s’en sont mêlés, notamment, Jean-Pierre Petit, l’un des pionniers en recherche expérimentale sur la magnétohydrodynamique.
Vient une assertion aussi peu argumentée que toutes celles concernant la piste « extraterrestre », ces derniers s’emploieraient à glisser subrepticement dans nos cerveaux des ondes, nous entrainant dans des courses folle.
Tel un bal céleste.
Tel autant un rappel de leur prégnance sur les hommes.
Le temps des rêves est celui de la vie sur terre.
Le temps du sommeil est celui de l’inconnu, des inconnus.
J’éprouvais une force démesurée, une force que je n’ai jamais ressenti autrement. Je me sentais capable de tout. Rien ne semblait me résister. J’en éprouvais du plaisir. De la peur aussi, une insondable peur.
Dans les rêves, nous sommes sujets à une énergie hors du commun nullement réductible à notre condition d’homme.
Presque une force herculéenne.
Là encore, la piste Ovni est pertinente.
Seule une source d’énergie inconnue sur Terre est en mesure d’expliquer les vertigineux déplacements dans le ciel.
Cette énergie soulève une autre question.
Si d’aventure ces vaisseaux spatiaux seraient habités, pour survivre, leurs passagers doivent impérativement disposer d’une protection « phénoménale » adaptée à leurs organismes. Une équation presque insurmontable qui suggère l’idée que les ovnis seraient des machines téléguidées tels des drones. Autre hypothèse : des robots seraient à leurs commandes.
Heureusement, dans nos rêves, nulle inquiétude ne nous habite.
Malgré cette énergie, nous nous trouvons dans un état semi comatique qui nous protège.
Vient une question troublante : comme nous ne disposons pas en nous même d’une telle énergie naturelle, serions nous possédés par une force venue d’ailleurs ?
D’où vient cette capacité à survoler les espaces, à fendre les distances ?
Conclusion
Les rêves s’annoncent peut être comme le point d’ancrage à un autre monde.
Le temps de nos épisodes nocturnes, sommes nous a notre corps défendant dans la réalité d’une vie extraterrestre ?
Un espoir dans l’au delà, l’abolition de la douleur
Le temps d’un rêve, je me trouve libéré de mes maux, douleurs physiques et morales. Un répit. Parfois, j’impatiente de me retrouver dans mon lit, le soir.
En contrepoint des douleurs physiques qui encombrent nos vies, le rêve offre une belle revanche dont on se gaverait à l’infini.
Plus de douleur, plus de maux alors qu’ils nous occupent une fois réveillé, dans la vie réelle.
* François de la Chevalerie
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